Le cryptage Playfair

 

Origine :

    Le chiffrage Playfair a été inventé par Sir Charles Wheatstone (pionnier du télégraphe "électrique ") puis fut popularisé par Lyon Playfair ( premier baron Playfair of St Andrews) qui lui laissa son nom.

 

Mécanisme :

    Cet algorithme* remplace chaque doublet de lettres du texte clair par un autre doublet. Pour cela, il utilise une matrice carrée d'ordre cinq, construite à partir d'une clé convenue à l'avance, et qui contient toutes les lettres de l'alphabet, à l'exception du J, confondu avec le I. On chiffre alors le texte par groupes de deux lettres. Chaque couple de lettres donne les coordonnées d'un rectangle dans la matrice. On remplace donc ce couple par les lettres formant les deux autres sommets du rectangle. Si les deux lettres sont sur la même ligne, on prend alors les deux lettres suivant chacune des deux lettres du message sur la même ligne. Si les deux lettres sont sur la même colonne, on prend alors les deux lettres en dessous. Quand deux lettres sont identiques, on intercale une lettre convenue à l'avance (souvent X ou Y, ou Z) dans le message original.

 

Inconvénients :

    De même que la méthode de César, même si elle est plus complexe, on peut aisément décrypter un message en étudiant les couples de lettres qui apparaissent le plus souvent dans le message chiffré, et en supposant qu’ils représentent les diagrammes les plus courants dans la langue (par exemple pour le français : 'es', 'en', 'on', 'ou', 'te', 'nt', et 'de').

 

Exemple:

 

 

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